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Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie

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Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie Empty Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie

Message  ramzi Lun 19 Déc - 21:27

Afin de se tenir informé des dernières actualités universitaires, on essayera ici de rassembler tous les articles et les références de presse (journaux, magazines, etc.) qui traitent de l'enseignement supérieur en Tunisie...
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Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie Empty Re: Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie

Message  ramzi Lun 19 Déc - 21:31

Université: Election des conseils scientifiques

Le dur apprentissage de la démocratie
L'université tunisienne a vécu le jeudi 15 décembre les élections des représentants des étudiants aux conseils scientifiques des facultés.



1223 candidats se sont présentés pour 554 sièges, qui sont répartis sur douze (12) universités et cent-soixante-dix (170) établissements supérieurs.
Les campagnes électorales des divers candidats ont dominé la scène estudiantine durant les derniers jours. Les étudiants semblent participer plus activement à ces manifestations, qui dénotent leur regain d'intérêt à leurs problèmes quotidiens.

Constat de concurrence

Le nombre élevé de candidats démontre que les étudiants veulent s'impliquer davantage dans la vie de leurs établissements.
Deux grandes tendances ont dominé ces élections : d'une part, les étudiants appartenant au RCD, qui étaient représentés dans toutes les institutions et d'autre part, les étudiants suivant les différentes mouvances de l'UGET, qui étaient présents essentiellement dans les grandes concentrations estudiantines. Quelques indépendants étaient également présents. Ceci démontre que le paysage politique était à la diversité et que la concurrence était rigoureuse.

Le tribut de la démocratie
Le gros des élections s'est déroulé dans le calme, mais, certaines n'étaient pas de tout repos. C'est le tribut de la pratique démocratique. En effet, quelques problèmes ont accompagné leur déroulement dans certaines institutions universitaires, ce qui a poussé à leur annulation à la faculté des sciences économiques et à la faculté des sciences de Tunis-El Manar. Certains étudiants ne parviennent pas encore à s'adapter à la tolérance et à l'acceptation de l'autre, dans sa différence.
Être différent, c'est la règle et il est impératif que les institutions développent la culture de la coexistence avec cette différence.

Domination du RCD
Le communiqué final sur ces élections, émanant du ministère de l'Enseignement Supérieur, indique que les étudiants RCD ont obtenu 475 sièges, soit 85,75 %. Les partisans de l'UGET ont obtenu 67 sièges, soit 12,09%. Les indépendants ont obtenu 12 sièges, soit 2,16%.

L'UGET rafle certaines grandes concentrations
Malgré son faible score général, l'UGET est parvenue à conserver ses bastions traditionnels tels que : La faculté de Droit de Tunis-El Manar, La faculté des lettres de Manouba, la faculté des lettres 9 avril-Tunis, la faculté des lettres de Kairouan.

Commentaire du ministère
Le Temps a cherché des explications auprès du ministère de l'Enseignement supérieur sur les raisons qui ont empêché le dénouement des élections dans les facultés des sciences et des sciences économiques de Tunis-El Manar. M. Hassène Manaï, a précisé que : « Certains groupuscules, se prévalant de la démocratie et sympathisants de mouvances non reconnues, ont empêché le dénouement de ces processus électoraux. C'est d'autant plus déplorable que le gros des élections s'est déroulé dans la sérénité et la concurrence loyale. Nous avons collaboré avec l'UGET et nous continuons à le faire, mais, nous appelons à plus de retenue chez certains de leurs sympathisants qui doivent s'imprégner d'une culture de tolérence.»

Mourad SELLAMI

Source: www.letemps.com.tn (du 17-12-2005)
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Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie Empty coopération tuniso-française

Message  Admin Mar 20 Déc - 0:33

Lundi 19-12-2005

Impulser la coopération tuniso-française dans le domaine de l'enseignement supérieur

Une délégation de l'Association française de la physique conduite par le professeur Roger Maynard, président de cette association, effectue, actuellement, une visite en Tunisie.

La délégation a eu, à l'occasion de cette visite, un entretien avec le ministre de l'Enseignement supérieur, qui a porté notamment sur la contribution des universités tunisiennes à la réussite des manifestations scientifiques organisées, cette année dans le cadre de la célébration de l'année mondiale de la physique.

L'entretien a permis, également, de mettre en exergue l'importance de la diffusion de la culture des sciences physiques chez les élèves et les étudiants.

Le ministre a souligné, à cette occasion, les efforts déployés par les universités tunisiennes dans ce domaine sachant que la Tunisie est dotée de 8 facultés des sciences ainsi que des laboratoires et centres de recherches specialisés dans les recherches physiques.

Il a également mis l'accent sur l'importance de la coopération entre les universités tunisiennes et françaises dans le domaine des recherches communes, l'échange des étudiants-chercheurs et des enseignants.

De son côté, le président de l'association s'est félicité de l'évolution qu'a connu la coopération entre les universités tunisiennes et françaises notamment à travers l'organisation de rencontres scientifiques communes, l'encadrement des thèses de doctorat et la contribution à faire réussir la réforme du système de l'enseignement supérieur en Tunisie à travers le système ''lmd'', selon les normes universitaires adoptées dans les pays avancés.

Source: www.infotunisie.com
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Message  ramzi Dim 8 Jan - 2:31


Recherche scientifique tunisienne

Fuite des cerveaux et compétences un peu trop volatiles

Pour beaucoup de spécialistes, qualifier, comme autrefois, l'émigration des universitaires et des scientifiques de ''fuite de cerveaux'', à l'heure de la mondialisation, serait anachronique et inapproprié.



Le terme adéquat pour bien apprécier le phénomène, dans le nouveau contexte est, selon eux, la libre mobilité des compétences et des populations universitaires. Mais la question n'est pas pour autant tranchée.

Le cas de la Tunisie :

Dans cette perspective, les études récentes ont même développé le concept de mobilité entrante applicable aux flux d'entrée des scientifiques et universitaires dans un pays donné et celui de mobilité sortante pour décrire le flux de sortie et d'émigration des scientifiques et universitaires d'un pays vers d'autres pays.

S'agissant de la Tunisie, des recoupements concordants estiment à 3600 le nombre des scientifiques, chercheurs et enseignants universitaires tunisiens établis à l'étranger, principalement dans les pays développés d'Europe et d'Amérique du Nord, dont 80 tunisiens hautement qualifiés dans les divers domaines des sciences informatiques exerçant dans 10 pays étrangers, essentiellement européens, selon un répertoire établi par le ministère de l'enseignement supérieur. Deux d'entre eux sont installés aux États Unis et 6 au Japon.

Parallèlement, on compte 1718 étudiants tunisiens boursiers à l'étranger, en 2004, répartis entre 1447 étudiants bénéficiant d'une bourse nationale et 271 d'une bourse de coopération.

Dans l'optique actuelle d'ouverture et de globalisation, les décideurs et beaucoup de spécialistes indépendants jugent le fait très positif et profitable pourvu de savoir en tirer le meilleur parti.

Les savants et universitaires tunisiens dans les pays développés sont considérés comme une tête de pont facilitant l'accès aux sources du savoir. Mais au même moment, la mobilité sortante des cerveaux est une forme d'exportation des compétences qui permet d'offrir à nos scientifiques et cadres supérieurs, des emplois bien rémunérés et adaptés à leurs qualifications. D'ailleurs, la Tunisie a, dans ce domaine, des traditions ancrées en matière d'envoi de cadres supérieurs tunisiens à l'étranger à titre de coopérants . D'autant que ces mêmes cadres ont toujours été nombreux à rechercher des emplois à l'étranger.

Consolider les liens :

Diverses actions sont, parallèlement, entreprises pour consolider les liens avec les scientifiques et universitaires tunisiens à l'étranger de manière à mettre à profit leurs compétences et leur contact direct avec les sources du savoir, au service du développement scientifique et économique du pays. Plusieurs associations de scientifiques, chercheurs et étudiants tunisiens à l'étranger ont été créées , à cet effet, en 2004-2005, les Universités tunisiennes ont invité 126 compétences tunisiennes à l'étranger, à venir, comme professeurs visiteurs, animer des cours intensifs semestriels dans divers établissements tunisiens d'enseignement supérieur.

Par ailleurs, près de 6000 demandes d'équivalence de diplômes étrangers sont déposés auprès du ministère de l'enseignement supérieur par des tunisiens revenus de l'étranger, ce qui montre que la mobilité sortante des étudiants est largement compensée par une mobilité entrante.

Élite :

Cependant, plusieurs esprits, parmi lesquels des professeurs universitaires, continuent de voir dans l'émigration des scientifiques et des universitaires tunisiens à l'étranger, une perte et un manque à gagner aux plans tant scientifique qu'économique, social et culturel, en arguant qu'il s'agit de l'élite et de la crème scientifique du pays dont la formation a coûté des dépenses considérables pour la collectivité nationale. Aussi, leur départ entraîne un appauvrissement certain au niveau des ressources humaines les plus créatives.

D'après eux, le fait incite d'autant plus à la méditation que les pays européens développés deviennent de plus en plus avides de compétences, de scientifiques et de chercheurs performants, à telle enseigne que la coopération scientifique et académique est utilisée par eux, parfois, comme un support pour recruter les étudiants et les éléments brillants en général, grâce à l'octroi de bourses d'études de toutes sortes, des études de premier cycle aux études post-doctorales, outre les divers encouragements consentis , à titre exclusif, aux scientifiques et universitaires, en matière d'émigration dans les pays de l'Europe occidentale et en Amérique du Nord.

Cependant, rien n'empêche tous les pays du monde entier de faire autant de sorte qu'au cours de l'année 2004-2005, la Tunisie, par exemple, a invité 365 professeurs universitaires étrangers de haut niveau ,à venir dispenser des cours intensifs, dans les établissements tunisiens d'enseignement supérieur.

SALAH BEN HAMADI

Source: Journal Le Temps (Tunisie) du 07-01-2006
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Revue de presse sur l'enseignement supérieur en Tunisie Empty Faut-il créer des établissements pilotes ?

Message  ramzi Sam 28 Jan - 15:48

Enseignement: Restructuration de l'université

Faut-il créer des établissements pilotes ?

Faut-il doter l'Enseignement supérieur en Tunisie, d'établissements pilotes destinés aux bacheliers et étudiants brillants et prodiges, à l'instar des lycées pilotes créés dans le secondaire ?.

Souci d'équité :

Une telle orientation aurait soulevé, il y a une vingtaine d'années, des protestations vigoureuses de toutes parts, comme représentant une atteinte grave au principe sacro-saint de l'égalité des chances. Mais la situation a évolué et quoique, une telle orientation ne soit pas un choix officiel, elle est défendue par certains professeurs chevronnés du supérieur, dont le professeur Ahmed Bouazzi, professeur à l'École nationale d'ingénieurs de Tunis (ÉNIT), qui a participé, en outre, à l'élaboration de certains projets de réformes universitaires dont celui relatif à la création des Instituts supérieurs d'études technologiques (ISET).

L'intérêt de cette suggestion est qu'elle n'est pas motivée par un esprit de sélection mais par le souci d'équité et de justice envers ces bacheliers et étudiants brillants et prodiges consitués par les quelques 1200 bacheliers qui obtiennent, chaque année, le baccalauréat avec plus de 16 sur 20 de moyenne générale. Ces bacheliers prodiges et méritants seraient, d'après notre interlocuteur, les principales victimes de l'actuel système d'orientation universitaire, basé sur une sélection préjudiciable à leurs intérêts et par voie de conséquences à l'intérêt du pays .

En effet, selon Mr Bouazzi et une étude qu'il a faite, sur le sujet, la solution admise en vue de la mise en valeur des potentialités scientifiques de ces étudiants brillants était restée, pendant plusieurs années, leur envoi à l'étranger et notamment en France, pour préparer les concours d'entrée aux grandes écoles françaises, puis les pouvoirs publics ont créé l'Insitut préparatoire des études scientifiques et techniques de la Marsa (IPEST) pour permettre à ces étudiants de préparer ces concours en Tunisie, tout en maintenant l'envoi à l'étranger de ce qu'on peut appeler l'élite de l'élite.

Exode de cerveaux :

Ces mesures d'ajustement qui ont des justifications très positives sont en revanche appréciées négativement par Ahmed Bouazzi qui souligne ''qu' aujourd'hui, le ministère effectue un premier tri où l'on envoie les meilleurs bacheliers à l'étranger, ceux qui échouent à ce premier tri vont à l'IPEST. Les admis à l'IPEST passent les concours français, ceux qui échouent à ce deuxième tri vont dans les écoles d'ingénieurs tunisiennes. Ceux qui échouent à l'accès aux meilleures écoles d'ingénieurs tunisiennes passent le concours de l'École normale supérieure. Parallèlement ceux qui sont admis dans les meilleures écoles tunisiennes et qui obtiennent de bons résultats lors des deux premières années sont envoyés dans les écoles d'ingénieurs françaises pour redoubler leur deuxième année et finir leurs études là-bas.
Finalement les meilleures institutions tunisiennes ne délivrent des diplômes qu'à ceux qui échouent trois ou quatre fois dans leurs tentatives successives de partir étudier à l'étranger.
L'autre raison qui milite en faveur de la création d'établissements supérieurs pilotes et appropriés est l'exode des cerveaux occasionné, par l'envoi des étudiants brillants à l'étranger dans la mesure où les entreprises européennes cherchent des cadres intelligents et travailleurs et leur offrent des salaires très alléchants, alors que le millier d'étudiants boursiers pour poursuivre des études de premier et second cycle à l'étranger auraient coûté, selon le même interlocuteur, au contribuable tunisien en 2004, la somme de 15 millions de dinars.
Par Salah BEN HAMADI

Source: Journal LeTemps (Tunisie) du 28-01-2006
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Message  Admin Dim 5 Fév - 10:01

Réforme de l’enseignement supérieur: Le projet Licence-Master-Doctorat (LMD)
Les enseignants appellent à la pondération:
“ Si les Français ont pris leur temps (cinq ans) pour le réaliser, pourquoi devons-nous y mettre trois mois? disent-ils

Tous les intervenants sur la scène universitaire sont d’accord sur la nécessité d’une réforme de l’enseignement supérieur. La preuve, c’est que cette fin de semaine est en train de vivre deux rencontres sur la question du LMD ( Licence, Master, Doctorat); la première est organisée à Monastir, par le ministère de l’Enseignement supérieur, à l’intention des chefs de départements; alors que la deuxième a réuni, à Tunis, les enseignants autour du syndicat de l’enseignement supérieur, sur le thème: “le LMD: Opportunités et possibilités”.



Cette entente sur l’inéluctabilité de cette réforme n’empêche pasque des différends opposent les deux parties sur les méthodes à adopter pour l’entamer. Les enseignants estiment que cette réforme a pris cinq ans pour prendre forme en France. Elle a été annoncée par Claude Allegre, à La Sorbonne en 1998, elle n’a été appliquée qu’en 2003. Le 1er septembre 2004, 61 universités françaises y ont adhéré. Il n’est certes pas indiqué de reprendre l’expérience française, même dans sa plage temporelle. Mais, l’adoption d’une telle expérience mérite une réflexion et un débat pour valoriser ses avantages et les “nationaliser” et rejeter ses aspects négatifs. Les enseignants affirment qu’ils seront le vecteur de transmission de cette nouvelle donne de la vie universitaire. Ils doivent donc l’assimiler pour bien la véhiculer vers l’extérieur, via leur audience estudiantine. Ce processus nécessite du temps et de la réflexion. Or, le ministère a proposé de faire un premier essai de quatre établissements par université, pour la prochaine rentrée universitaire, alors que les enseignants n’ont pas encore compris de quoi s’agit-il.
Le Temps est allé à la recherche des échos:

Sons de cloche

Jounaïdi Abdeljawed : “Nous demandons une concertation sur la réforme de l’université”
“Ce n’est pas la première réforme connue par l’université tunisienne. Les enseignants ont toujours contribué à l’élaboration des précédentes à travers leurs représentants dans les commissions paritaires. ils ont pris part aux décisions à travers leurs syndicats. Nous sommes d’accord que la situation demande une réforme globale, nous exigeons une concertation préalable pour s’entendre sur les conditions requises pour la réussite de cette réforme, nous voulons qu’elle se fasse dans la transparence, car, nous ressentons beaucoup de flou dans l’approche actuelle.”

Abdelkarim Hizaoui : “La réforme ne se réalise pas dans les couloirs du ministère, la concertation avec les enseignants est essentielle”
“Un sentiment de réserve sévit quant aux conditions de réalisation de cette réforme, et notamment pour la concertation avec les enseignants et les chercheurs, qui sont censés véhiculer ce nouveau régime. Il y a une impression d’une réforme administrative, qui est en train de se réaliser dans les couloirs du ministère et qui sera éventuellement mal appliquée. Pourtant, pour parvenir à une solution, il faut parvenir à une formulation a déquate de la réforme. C’est paradoxal, que dans un problème national, le ministère refuse de discuter avec les représentants des enseignants, c’est l’unique ministère qui refuse de négocier.”

Mohamed Soussi : “La réforme est une opportunité, il faut lui donner le temps et les conditions de sa réussite”
“Il faut rappeler que ce nouveau système est instauré en Europe en vue d’une université forte pour une Europe forte.
Le savoir est un enjeu international que l’Europe est en train de négocier avec l’Amérique et l’Asie. Nous cherchons à nous rallier aux normes européennes, seulement, il est nécessaire de faire la lecture de la situation actuelle de notre système éducatif, pour déterminer les conditions de passage au nouveau système. Cette transformation comporte l’homogénisation des programmes, la compétence des étudiants diplômés et la mobilité des étudiants. La fonction de chercheur est aussi à réviser. Nous constatons une inadéquation entre ces missions et les conditions offertes pour leur réalisation.”

Chedhly Souka :”Plusieurs notions de base de cette réforme n’ont pas encore été clarifiées”
“Toute nouvelle réforme passe par une évaluation des réformes précédentes. Celle-ci n’a pas respecté ce procédé. Elle comporte pourtant plusieurs nouveautés, tels le cumul des points à valider pour obtenir la licence et la mobilité de l’enseignement. Or, il est clair que la situation n’est pas mûre pour une telle transformation. Le premier principe est l’uniformisation de la 1ère année, certaines disciplines risquent de disparaître. Il faut aussi établir une charte des examens pour garantir la qualité des diplômes. Beaucoup reste donc à faire et il ne faut pas se précipiter.”

Mourad SELLAMI
Source: LeTemps (TUNISIE) du 04-02-2006
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Message  Admin Mar 7 Fév - 2:24

Le rôle de l’enseignant chercheur :
4 propositions pour réussir la réforme
Par Moncef Ben Slimane
Situation actuelle : Le Statut actuel de l’enseignant chercheur est CADUC :
-Uniforme simple et réducteur MAIS ne correspond pas à la grande diversité des missions et tâches accomplies de facto.



- La seule obligation de service claire et précise est celle de l’enseignement présidentiel
· BRISER LA LOI DU SILENCE ET LE REGNE DE LA COMPLAISANCE en rendant possible une diversification des services des enseignants chercheurs tout en gardant le cadre national de référence qui permette de valoriser équitablement toutes les facettes de notre métier.
· Suite au LMD, LES EVOLUTIONS (technique, social, pédagogique…) dans les modalités d’enseignement, dans la nature et la fréquence des interventions des enseignants : emploi des TIC, activités d’ingénierie pédagogique, valorisation de la recherche, accueil et tutorat des étudiants…
· L’article 3 du décret 93-1825 est l’article stratégique pour toute évolution du statut puisque c’est lui qui définit le service statutaire et en règle l’organisation.

Proposition
Les enseignants chercheurs concourent à l’accomplissement des missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique… A cet effet :
· Ils participent à l’élaboration et assurent la transmission des connaissances au titre de la formation initiale et continue. Ils assurent l’encadrement, le conseil et l’orientation des étudiants et contribuent à l’amélioration des méthodes pédagogiques.
· Ils dispensent des enseignements fondamentaux, dirigés et pratiques.
· Ils participent à l’organisation et au déroulement des examens. Ils prennent part, également, aux instances de recrutement et de promotion des enseignants chercheurs…
· Ils participent aux activités de recherches scientifiques.

Les obligations actuelles
Article 7 (nouveau) : outre leurs obligations d’encadrement, les professeurs de l’enseignement supérieur et les maître de conférences doivent un service d’enseignement hebdomadaire fixé à 5 heures 30 minutes de cours…
Art. 24 (nouveau) : outre leurs obligations d’encadrement, les maîtres assistantes doivent un service d’enseignement hebdomadaire fixé à 14 heures de travaux pratiques ou 9 heures 30 minutes de travaux dirigés…
Article 33 ‘paragraphe premier nouveau) : les assistants doivent un service d’enseignement hebdomadaire fixé à 15 heures de travaux pratiques ou 11 heures de travaux dirigés…

Quels mécanismes et aménagements du statut pour valoriser le métier et diversifier les services ?
- Qualifier et quantifier les missions des enseignants chercheurs ;
- Définir clairement le service statutaire de base (le “SMIG” académique)
- Définir clairement le complément au service statuaire de base donnant lieu à évaluation et rémunération.
· Maintenir le cadre national du statut et des activités des enseignants chercheurs
· Laisser une marge d’autonomie aux établissements et aux formations.
· Défendre le collectif des enseignants chercheurs tout en valorisant les compétences individuelles.
· Proposer d’établir nationalement un tableau faisant la liste exhaustive mais précise des tâches ;
- Ce tableau doit être accompagné d’une grille d’équivalence donnant une indication des plages horaires correspondantes à ces tâches susceptibles d’être révisées ponctuellement.
- Tableau et grilles constitueront un cadre national des services avec assez de flexibilité pour l’adapter à des établissements et des activités extraordinaires.
- Au-delà d’une activité standard de recherche (celle nécessaire à une promotion ou un recrutement), il faut un système d’équivalence horaire pour activités de recherche (d’encadrement et production) à évaluer et à habiliter.
· Le service de base d’un enseignant chercheur est défini par 247 h TD – 143 h de cours + une activité standard de recherche.
· Toute activité au-delà de ce service de base donne droit à :
- Une décharge horaire
- Une rémunération complémentaire,
- L’exercice de responsabilités pédagogiques et de gestion
- Des modalités de promotion et d’évolution dans la carrière spécifique.
· Toute décharge d’activités d’enseignement ne peut dépasser la limite du 1/2 ou 2/3 des heures dues afin d’éviter que les collègues ne se coupent trop des étudiants. Cette décharge vient se substituer à toute rémunération complémentaire.
· Le statut des enseignants chercheurs universitaires comprend 2 grandes catégories :
1 – Les enseignants chercheurs à temps partiel (TP)
2 – Les enseignants chercheurs à plein temps (PT)
1- Pour les enseignants chercheurs TP, il est créé un seul grade : Assistant.
2- Pour les enseignants chercheurs PT ; il est créé 3 grades :
- Professeur (P)
- Assistant-professeur (AP)
- Doctorant – assistant – (DA)
_Les assistants-doctorant préparent leur thèse et bénéficient d’un recrutement pour 3 années successives au cours desquelles ils sont appelés à enseigner pour un volume horaire annuel global égal à celui de l’AP. L’autorisation d’assurer ces enseignements est soumise à l’avis du P directeur de thèse.
- Pour les P et les AP, sont fixées les missions, dévolues pour chacun des grades selon la liste nationale établie à cet effet.
· Créer des passerelles entre les deux catégories d’enseignant chercheur avec un cahier de charges pour le passage d’une catégorie à une autre ;
· Le recrutement doit prendre en considération l’avis de deux instances : l’une nationale et la seconde locale (établissement, conseil de formation et de recherche…)
- La proposition de services de chaque enseignant chercheur doit être soumise pour avis (ou consultation, ou décision) au :
· Conseil du parcoure formation :
· Conseil d’animation et de gestion de la formation et de la recherche (ex-conseil scientifique) ;
· Commission universitaire des domaines de formation et de recherche.
* Prévoir des mesures initiatives pour tous les enseignants chercheurs qui s’engagent dans les activités dépassant le service statutaire de base :
- Un gain en nombre d’années d’exercice (le bénéfice de points de retraite) ;
- La promotion par une voie spécifique ;
- La création de catégories ou classes spéciales dans chacun des grades…
* Une évolution plus ouverte, plus créatrice de droits et de devoirs :
L’évaluation des enseignants et de ses activités doit être un élément d’appréciation (en amont et en aval) pour l’établissement d’un contrat pédagogique dont la réalisation déterminera l’attribution de certaines primes ;
* Garanties de la reforme :
- Des structures de gestion pédagogique compétentes collégiales et représentatives
- Un syndicat des enseignants – chercheurs où on est ensemble dans un statut mais aussi pour un projet d’université.
M.B.S

Source: LeTemps (Tunisie) du 06-02-2006
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Message  ramzi Ven 17 Fév - 15:22

Enseignement supérieur: Réforme Licence-Master-Doctorat (LMD)
Les enseignants redoutent un manque de synergie université-entreprise


La formation dans l'enseignement supérieur sera rénovée à partir de la prochaine rentrée universitaire en appliquant le système LMD ( Licence-Master-Doctorat ). Le ministère de tutelle se penche actuellement sur la question.

Des journées d'information, de formation et de discussion ont été organisées pour débattre de cette rénovation pédagogique. La dernière en date a eu lieu mercredi dernier à l'INSAT. Une pléiade d'enseignants dans le domaine des sciences, d'informatique et de multimédias ont discuté de la question avec M. Lazhar Bououni, ministre de l'Enseignement Supérieur qui a présidé la rencontre.

Lancée en 1998 à la Sorbonne, la réforme LMD sera apliquée progressivement en Tunisie. L'expérience sera lancée à partir de l'année prochaine dans quelques établissements universitaires les plus adaptés. Mais, le flou règne encore sur cette approche. Des questions d'aspect technique ont été relevées par les professeurs participant à la journée, notamment en ce qui concerne la compensation. D'autres ont posé des questions sur les garanties de prise en considération des suggestions préconisées par les professeurs et les commissions internes formées à cette fin.
A quelques mois de l'entrée en vigueur de la réforme LMD, les enseignants ne sont pas certains que leurs propositions seront prises en considération. Le professeur Nizar Ben Salah, considère que le LMD est une opportunité pour relever les défis technologiques, techniques et scientifiques. Toutefois, la réussite de l'expérience est tributaire des propositions des enseignants.

" Il faut, également, dynamiser le partenariat entre l'université et l'entreprise pour mieux concrétiser la réforme Licence-Master-Doctorat ", d'après le professeur Montassar Zaadoud. Il recommande de sensibiliser davantage les professionnels à accueillir les diplômés de l'enseignement supérieur, d'ouvrir les portes aux chercheurs et de travailler en parallèle avec l'université.


Objectifs
Les enseignants ont eu à cette occasion une idée sur plusieurs aspects de la réforme, notamment, ses objectifs, ses compositions de base, et le passage d'un niveau à un autre. La réforme permet d'améliorer la qualité pédagogique de l'information, de l'orientation et d'accompagnement de l'étudiant. Elle permettra, aussi, une meilleure lisibilité et comparabilité de nos compétences en plus de leur intégration.

Les compositions de base de ce système d'enseignement sont au nombre de six. Il est question de 3 diplômes nationaux, LMD, de semestrialisation et du parcours souple, diversifié et adapté. La formation se base sur les unités d'enseignement, des crédits et d'annexe au diplôme.

Rached Boussema, directeur de la rénovation universitaire a signalé qu'il existe des difficultés pour réaliser cette réforme, mais " nous sommes obligés de la faire ", a-t-il rétorqué. Il faut également passer à une vitesse supérieure afin de ficeler les dernières lignes de la réforme d'ici fin avril 2006. " C'est tout un paquet qu'il faudrait mettre en place convenablement ", a insisté le directeur.
Sana FARHAT

Source: Journal LeTemps (Tunisie) du 17 février 2006
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Message  fartattou Mar 18 Juil - 21:59

affraid affraid ye55i les journalistes ya77kiou 3ala la réforme scientifique dans quels buts ????


ça m'embête de voir tout le monde se mêler de ça .... Mad Mad

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Message  ramzi Mar 18 Juil - 22:27

fartattou a écrit:affraid affraid ye55i les journalistes ya77kiou 3ala la réforme scientifique dans quels buts ????


ça m'embête de voir tout le monde se mêler de ça .... Mad Mad

Le but premier c'est d'informer les lecteurs... Des réformes importantes telle que le LMD peut intéresser des personnes qui ne sont pas forcément des étudiants et des universitaires.

Il faut savoir aussi qu'il y a des articles dans la presse écrits par des universitaires Smile
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